jeudi 10 septembre 2015

Misery - Stephen King

Le pitch de l'éditeur :


Misery, c'est le nom de l'héroïne populaire qui a rapporté des millions de dollars au romancier Paul Sheldon. Après quoi il en a eu assez : il a fait mourir Misery pour écrire enfin le " vrai " roman dont il rêvait. Et puis il a suffi de quelques verres de trop et d'une route enneigée, dans un coin perdu... Lorsqu'il reprend conscience, il est allongé sur un lit, les jambes broyées dans l'accident. Sauvé par une femme, Annie. Une admiratrice fervente. Qui ne lui pardonne pas d'avoir tué Misery. Et le supplice va commencer. Sans monstres ni fantômes, un Stephen King au sommet de sa puissance nous enferme ici dans le plus terrifiant huis clos qu'on puisse imaginer.

De Stephen King je connais surtout les essais : "Ecriture, mémoire d'un métier", "Anatomie de l'horreur vol 1", "Anatomie de l'horreur vol 2". Et toujours, c'est passionnant, facile, fluide, on as l'impression de parler avec un copain. Et je pense que c'est là sa force, savoir s'adresse au lecteur de manière simple, abordable. En complément, c'est un excellent faiseur d'histoires... Il n'y a qu'à voir sa bibliographie, et le nombre d'exemplaires vendus !

Comme tout le monde j'ai vu pas mal de téléfilms inspirés de son oeuvre, mais il semble qu'ils ne lui rendent pas totalement ce qu'ils méritent...
Donc lorsque j'ai découvert le pitch de Misery, que j'ai tout de suite eu envie de lire, j'ai décidé de lire le livre avant de regarder l'adaptation. (Je ferais de même je pense pour Shining que je n'ai ni lu, ni vu pour le moment...)
C'est donc bien le livre que je critique ici. (la version France Loisirs, trouvée en bouquinerie pour 3€...)

J'ai adoré !

Le rythme est fluide, et on angoisse pour Paul au fil des pages, en espérant qu'il pourra s'en sortir.
Difficile d'en parler trop sans dévoiler un minimum d'intrigue...
On ressent bien que King s'est mis dans la peau de Paul Sheldon très facilement, et qu'il y pose ses propres angoisses face à ses fans qui sont tous des Annies Wilkes potentiels. (Enfin, elle, elle est quand même sacrément cinglée !)
L'angoisse monte en puissance au fil des pages, et on sent inexorablement le mal se renfermer sur cette demeure où Paul est enfermée avec Annie au fin fond de l'Amérique.

Un excellent volume, que je recommande pour se lancer dans l'énorme bibliographie de King, (du KING comme on dis ! )

J'ai hâte de lire le suivant. Le Fléau me tente beaucoup.

Note : ☻☻☻☻☻

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